Merci pour les précisions La Boule.
Il est clair que les étudiants ont a gagner de déléguer à de véritables professionnels la promotion de leurs films. Ne serait-ce que la présentation en festivals. Nous sommes loin de remettre en cause la qualité du travail fourni à part la petite pique de Pelo sur l'absence de communication.
Il n'en reste pas moins que la situation est assez nouvelle et le système étrange. Des étudiants payent une école pour une formation (de qualité), cette école délègue la promotion et la diffusion à des professionnels de la chose. Les films sont donc diffusés comme des films d'auteurs et entrent en "compétition" avec des courts métrages produits dans des circuits plus traditionnels (dans les festivals aussi, quand il n'y a pas de catégorie "films de fin d'études"). Il y a en soit une concurrence qu'on pourrait considérer comme déloyale (les étudiants ayant leurs moyens de production fournis par l'école) et les films qui devraient être la carte de visite partagée de l'école et des auteurs, un film de démo, est catapulté oeuvre mature sans autre forme de procès. Il y a sur VODMania dans la catégorie "animation" des films de fin d'études et des films de producteurs indépendants. Le caractère 'films de fin d'étude' n'est pas précisé pour qui ne connait pas les noms des écoles et je ne pense pas que les gens qui choisissent de les acheter (louer...) sachent qu'ils visionnent quelque chose qui n'est rien de moins qu'un exercice pédagogique, certes élaboré, répétons le.
Quand l'école récupère en plus des pépettes sur la diffusion du dit film ou que les étudiants-réalisateur n'ont qu'un pouvoir réduit sur leur œuvre on arrive à un système carrément louche : l'école est payée pour encadrer la réalisation d'un film et elle reçoit aussi les recettes de l'exploitation de ces films.. Formidable business s'il en est.
Que les écoles produisent, d'accord, mais que les droits des auteurs soient plus clairement définis, voir qu'ils proposent un système de production plus égalitaire (remboursement des frais de scolarité quand le film marche, frais gratuits, principe de résidence, que sais-je...). Alors c'est vrai que l'EESA est une asso à but non lucratif, que l'ENSAD dépend du ministère de la culture, que bien des choses sont faites correctement mais je préfèrerai que le système reste comme il était : les étudiants (ou l'école) s'occupent de diffuser en ligne leurs films en essayent de créer du buzz autours (on ne peux pas dire qu'il soit difficile ni onéreux à l'heure actuelle de diffuser en ligne), profitent des catégories idoines dans les festivals pour des diffusions plus luxueuses et pour nouer des contacts plus pros.
Passer par de la diffusion payante me semble prétentieux et être une erreur déontologique et morale.
Mais un truc m'interpelle aussi, on voit souvent quatre-cinq films excellents de chaque promo mais quid des autres ? ceux qui sont un peu bancals, pas super finis, moins performants ou créatifs ? Disposent-ils des mêmes moyens de diffusion ou le système est géré au coup par coup ? La diffusion des films "moyens" est-elle laissée à la charge des étudiants ?
J'ai l'impression que ça fait la 10eme fois qu'on parle de la meme chose
Ha ?
Mince, j'aurai raté kekchose , Je ratiocine dans le vide alors...
Pour cafter, mais une petite recherche te donnera l'info ici même, Pelo est de l'équipe de cumulo-nimbus.
Mais réglez vos affaires entre vous, hein...
A+
cé