Mission : Noel
Posté: Dim Déc 04, 2011 10:34 pmJe me suis dévoué pour aller voir le film de nouhelle signé Aardman qui s'est affranchi de Dreamworks et convole maintenant avec Sony Pictures et Columbia Pictures. Intitulé Arthur Christmas, du nom du héros (arthur de la famille Noël), le film est traduit connement Mission : Noël, Les aventures de la famille Noël en France. Hmpf...
Le pitch est le suivant ; le père Noël est le patron pépère et un peu dépassé d'une armée de lutins commandée par son fils aîné. Bardés de technologies (ipod, ipad, vaisseau gigantesque sous camouflage), les lutins sont le véritable moteur de la nuit de Noel qui s'avère être une expédition commando de haute voltige commandée depuis le pôle nord, sous la neige, la glace et la mer.
Mais la technologie huilée laisse un gamin sur la touche, une fillette dont le vélo rose est tombé d'un tapis roulant lors d'un instant d’inattention. La famille Noël décide de ranger l'accident dans les statistiques regrettable et d'aller se coucher. Sauf Arthur, l'ado gaffeur un peu niaiseux qui trouve scandaleux qu'un seul enfant puisse être oublié.
Avec son grand père qui veut prouver aux jeunes blanc-becs qu'il n’est pas encore vermoulu, ils vont se lancer dans une épopée calamiteuse à bord du vieux traîneau en bois tiré par des rennes inexpérimentés.
On le voit, pas grand chose de nouveau dans l'histoire, assez balisée et qui évoque les amis de Spike ou même Prep&Landing des studios Disney. Le coup des lutins de noel commandos ninjas avec une grande station de contrôle à la Nasa n'est pas franchement original. Il faut aller chercher dans les relations entre personnages pour trouver l'intérêt du film. Le père noel est décrit comme un fantoche un peu maladroit et dépassé par les technologies, dirigé - voir manipulé - par son fils aîné, un technicien de haute voltige qui exécute sa mission sans voir la "magie" ou le bonheur qu'il est censé distribuer. Le gamin gaffeur et plein d'illusion est l'idéaliste qui va redonner à la fête son esprit et sa générosité.
Coté design, j'ai beaucoup aimé les lutins (surtout la lutin(e ?) principale), comme les minions de Moi Moche et Méchant, comiques dans leur enthousiasme communicatif, animés avec vivacité mais le reste est très standardisé. J'ai même trouvé que les personnages principaux étaient assez moches, rubiconds, rougeauds, gonflés.. un peu trop british dans ce coté caricatural cliché.
Le film comporte très peu de personnages féminins, à part la mère Noel qui tient de la reine d'Angleterre, c’est d'autant plus étrange que le film est réalisé par une femme, Sarah Smith.
On n'y retrouve pas franchement la fantaisie Aardman ni la patte animée.
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En écrivant cette chronique je m’aperçois que je n'ai pas grand chose de positif à dire sur ce film et pourtant j'ai passé un bon moment, la thématique sur l'opposition entre nouvelles et anciennes technologies m'a plu, les relations familiales sont assez réussies, la recherche de reconnaissance du grand fils, le refus de passer la main du père, l'esprit revanchard du grand père, la succession de gags, de quiproquos, d'action, m'ont fait passer un bon moment en famille.
Un Aardman mineur, mais un divertissement valab'.
Bon...
Le site officiel
Le pitch est le suivant ; le père Noël est le patron pépère et un peu dépassé d'une armée de lutins commandée par son fils aîné. Bardés de technologies (ipod, ipad, vaisseau gigantesque sous camouflage), les lutins sont le véritable moteur de la nuit de Noel qui s'avère être une expédition commando de haute voltige commandée depuis le pôle nord, sous la neige, la glace et la mer.
Mais la technologie huilée laisse un gamin sur la touche, une fillette dont le vélo rose est tombé d'un tapis roulant lors d'un instant d’inattention. La famille Noël décide de ranger l'accident dans les statistiques regrettable et d'aller se coucher. Sauf Arthur, l'ado gaffeur un peu niaiseux qui trouve scandaleux qu'un seul enfant puisse être oublié.
Avec son grand père qui veut prouver aux jeunes blanc-becs qu'il n’est pas encore vermoulu, ils vont se lancer dans une épopée calamiteuse à bord du vieux traîneau en bois tiré par des rennes inexpérimentés.
On le voit, pas grand chose de nouveau dans l'histoire, assez balisée et qui évoque les amis de Spike ou même Prep&Landing des studios Disney. Le coup des lutins de noel commandos ninjas avec une grande station de contrôle à la Nasa n'est pas franchement original. Il faut aller chercher dans les relations entre personnages pour trouver l'intérêt du film. Le père noel est décrit comme un fantoche un peu maladroit et dépassé par les technologies, dirigé - voir manipulé - par son fils aîné, un technicien de haute voltige qui exécute sa mission sans voir la "magie" ou le bonheur qu'il est censé distribuer. Le gamin gaffeur et plein d'illusion est l'idéaliste qui va redonner à la fête son esprit et sa générosité.
Coté design, j'ai beaucoup aimé les lutins (surtout la lutin(e ?) principale), comme les minions de Moi Moche et Méchant, comiques dans leur enthousiasme communicatif, animés avec vivacité mais le reste est très standardisé. J'ai même trouvé que les personnages principaux étaient assez moches, rubiconds, rougeauds, gonflés.. un peu trop british dans ce coté caricatural cliché.
Le film comporte très peu de personnages féminins, à part la mère Noel qui tient de la reine d'Angleterre, c’est d'autant plus étrange que le film est réalisé par une femme, Sarah Smith.
On n'y retrouve pas franchement la fantaisie Aardman ni la patte animée.
En écrivant cette chronique je m’aperçois que je n'ai pas grand chose de positif à dire sur ce film et pourtant j'ai passé un bon moment, la thématique sur l'opposition entre nouvelles et anciennes technologies m'a plu, les relations familiales sont assez réussies, la recherche de reconnaissance du grand fils, le refus de passer la main du père, l'esprit revanchard du grand père, la succession de gags, de quiproquos, d'action, m'ont fait passer un bon moment en famille.
Un Aardman mineur, mais un divertissement valab'.
Bon...
Le site officiel
