Fous d'Anim

En ce dimanche maussade post fête Nationale, je viens vous parler d'un film que je viens de voir en DVD hier.
Le film en question s'appelle "Gen d'Hiroshima".


L'adaptation du célèbre manga éponyme de Keiji Nakazawa, réalisée en 1982 par le studio Madhouse. Kaze à récemment édité les deux films retraçant l'histoire bouleversante de cet enfant ayant survécu à la pire des catastrophes nucléaire de l'histoire de l'humanité.

Pour le moment, je n'ai visionné que le premier opus mais je tenais à vous communiquer l'enthousiasme que j'ai à propos de cette histoire tragique.
En effet, même s'il n'arrive pas à se hisser, techniquement parlant, à la hauteur d'un tombeau des lucioles, il n'en possède pas moins la même puissance émotionnelle. Tout en ayant un rôle de témoignage, vu au travers des yeux d'un enfant.
Mori Masaki, le réalisateur, à su reprendre à merveille l'histoire originale de la bande dessinée et la retranscrit d'une manière brillante, alternant les passages de gaieté durant lesquels les personnages deviennent énormément attachants et les passages plus tragiques où l'horreur de la guerre nous saute au visage de façon poignante.

Je cours regarder le second film et je vous en reparle par la suite

Merci...je l'ai sous la main...alors on va voir cque ca donne.....

Merci à la médiathèque Frederico Fellini qui m'a donnée la chance de découvrir ce long métrage (et par la suite le manga un étage plus bas, en consultation sur place).
Je ne connaissais de Hiroshima et Nagasaki que les images parus dans les livres d'histoires ou dans quelques documentaires télévisés, mais encore jamais de témoignages de survivants comme Keiji Nakazawa.

A l'heure actuelle, je n'ai pas encore fini de lire son manga, mais j'ai vu son adaptation dont vous parlez.

La profondeur du film (je regroupe les deux parties) est à mettre sur le compte de la mise en scène. On est amené à découvrir de plein fouet la réalité de l'attaque nucléaire et c'est avec un trait simple mais efficace que le réalisateur s'en charge, reprenant la simplicité et l'efficacité du trait de l'auto-biographe nippon. Et ça se comprend d'autant plus qu'il n'y avait rien à ajouter en terme d'effets visuels, je pense que ça aurait "sali" l'œuvre originale et donc le témoignage vécu de Nakazawa. C'est avec horreur que l'on voit les ravages de la bombe, physiquement et psychologiquement. Les flashbacks, la métaphore du maïs (si je me souviens bien), et la profondeur des personnages qui croisent le chemin du garçon sont autant d'éléments qui enrichissent l'efficacité émotionnelle du film.

Je le recommande à tout point de vue.