Fous d'Anim

Je cite:
"Le Laboratoire d’Images est une suprenante collection de courts-métrages qui invitent des artistes aussi différents que les Jean-Clode, Killoffer, Lisa Lugrin & Clément Xavier, Jean-François Martin, Muzo, Placid, Guillaume Plantevin, Rocco, Speedy Graphito, Tchikioto, Alexios Tjoyias, Henning Wagenbreth à inventer, avec les étudiants de Supinfocom, lʼimage de synthèse de demain ! A lʼinstar du roman graphique, voici les premiers films graphiques… par les meilleurs illustrateurs du moment…"

Si vous le dîtes...


comment donc juger de ça?
3 solutions:
- remonter le temps car ces films étaient programmés lors du festival d'ANNECY cette année.
- acheter le DVD sur Amazon... enfin je crois.
- aller sur le blog des programmes courts de CANAL+ où ils sont visibles en ligne (pendant encore une semaine je crois).

....hum que choisir, je me tâte.

http://lesprogrammescourts.blog.canalplus.fr/archive/2010/06/10/le-laboratoire-d-images.html

Je conseille particulièrement L'inventeur, celui en pixel (wagenbreth ?) et celui de Killofer, à mon sens les plus chouettes. Mais je me laisserai bien tenter par le coffret vendu un peu partout, c'est un bien bel objet...

Sans juger de la qualité du machin que je n'ai pas vu, j'ai un vrai petit problème avec ce coffret que je viens de voir en librairie BD... les étudiants, ils touchent quelque chose sur le truc ? ils ont été payés ?

PArceque autant montrer des films d'étudiants en dvd ou sur la TV , c'est bien pour eux, surtout qu'ils touchent normalement des droits, autant faire des "collection" avec leur travail...

bref si l'un des concernés passait par là et pouvait me rassurer...

Bonsoir !
Je n'ai pas participé au projet mais je fais parti de la promo qui a travaillé sur ce projet, à valenciennes, et j'ai donc pu suivre de plus ou moins loin le déroulement du projet.

Pour répondre simplement à la question posée par Kachoudas, les étudiants qui ont travaillé sur ce laboratoire d'image ont le statut de réalisateur, avec contrat et tout le tatouin. Pour les étudiants valenciennois je crois qu'ils se sont déjà inscrit à la SACD pour pouvoir toucher les droits qui correspondent à ce statut, après à quel pourcentage ça correspond, je ne sais pas (mais il me semble que c'est quelque chose comme 0,25% pour les diffusions à l'étranger)... Mais je peux essayer de demander plus en détail, je ne sais pas à quel point c'est confidentiel ou non !

Après, je reste sceptique sur les formules utilisées pour présenter le projet : "Le Laboratoire d’Images est une surprenante collection de courts-métrages qui invitent des artistes [...] à inventer, avec les étudiants de Supinfocom, lʼimage de synthèse de demain ! A lʼinstar du roman graphique, voici les premiers films graphiques… par les meilleurs illustrateurs du moment…"

Voili voilou !

muiye a écrit:aller sur le blog des programmes courts de CANAL+ où ils sont visibles en ligne (pendant encore une semaine je crois)

C'est ce que je me suis empressé de faire avant qu'ils ne les retirent... Il y a quelques trucs bien chouettes, mais c'est vrai que cet auto-encensement (la meilleure école par ci, les meilleurs romans graphiques par là) est un peu énervant;)

cé a écrit:celui en pixel (wagenbreth ?)

Tiens, c'est pas Rubika, qui est vraiment bien en effet ?

C'est assez rigolo à l'école on nous a présenté le projet comme un truc de dingue à faire absolument...

En gros à Supinfocom Valenciennes (en 2ème année du cycle supérieur) l'équipe pédagogique nous à proposé de troquer la possibilité de réaliser un petit film individuel par ce travail de groupe,
où les tout-puissants illustrateurs associés ont eu la main mise sur le côté créatif de la réalisation du film. Le graphisme, le scénario étant le fruit des illustrateurs.
Il me semble que les étudiants (sauf exception) n'ont pas vécu ça comme une bonne expérience, peu de réels échanges constructifs entre étudiants et illustrateur et parfois beaucoup d'incompréhension des choix fait pour le passage 2D/3D.

Je n'ai pas participé au projet, bien que la formule m'avait beaucoup séduite à la présentation.
Je ne regrette pas d'avoir fait le choix du film individuel qui m'a permis de mieux cerner mes qualités et mes limites.

Je sais qu'à Supinfocom Arles la situation est différente, les étudiants réalisent un film individuel en 1ere année et font le projet "laboratoire d'image" en 2ème année,
ce qui permet à la fois de toucher à tout en 1ere année et de voir comment fonctionner en groupe en 2ème, avant la 3ème année consacrée au film de fin d'étude.

Es une expérience à poursuivre? On a entendu beaucoup de remarques de professionnels sur la question qui nous ont dit que l'on "volait" leur travail avec ce genre de projet...
Une manière aussi pour "Le laboratoire d'image" d'avoir de la main d'oeuvre presque "gratuite".

Pour poursuivre le commentaire de ma camarade, je pense que dans l'etat actuel des choses, si le projet est renouvele a Sup Val, ca risque encore d'etre un "fiasco" car rien n'est fait pour que ca marche correctement ! Il n'y a pratiquement aucun suivi pedagogique, et les etudiants sont amenes a gerer presque seuls un projet complexe : production importante sur courte duree de travail, mise en relation avec des graphistes pas forcement disponibles aux attendus parfois etranges et aux idees souvent arretees, etc.
On peut malgre tout se "feliciter" du travail effectue, en considerant que ces projets sont en general le premier court metrage des etudiants-realisateurs, et qu'ils ont du faire face en meme temps a toutes les difficultees d'une production professionnelle !

Lagrossemadame a écrit:Une manière aussi pour "Le laboratoire d'image" d'avoir de la main d'oeuvre presque "gratuite".

La dessus, l'interrogation reste levee, puisque jamais nous n'avons pu savoir ou l'argent gagne dans les diffusions ou les ventes des coffrets allait. Ne parlons pas des droits d'auteurs des jeunes realisateurs, leur remuneration est minimale.
Mais c'est un autre sujet. Et ils en parleraient mieux que nous...

[HS] Cé a changé d'avatar! Le CHOC! Et... Haaaaaa!!! Il sourit!!! Je... Je crois qu'il va me falloir du temps pour m'en remettre... [/HS]

Bonjour, j'ai travaillé sur le film l'inventeur à supinfocom Arles.
Alors, pour répondre, oui on touche de l'argent sur les diffusions, sur les coffrets etc et on a bien le statut de réal dessus.
Et on sait où l'argent va à la fin de chaque année.
C'est vrai que le projet a été un peu un fiasco mais, quelle prod ne l'est pas :p. Le temps imposé était court, personne ne savait vraiment ou on allé, c'était un peu une expérience. L'important c'est d'avoir fini les films je pense.. Et que ça se stabilise d'année en année.
Effectivement, on va pas vivre avec ce truc, on gagne pas beaucoup (on se divise à je sais pas combien la part du réal). Après, on est quand même bien distribué, on a rencontré pas mal de monde grâce à ça et c'est déjà ça pour des étudiants... Je pense que ce genre de projet nous a beaucoup appris sur le travail en groupe et aussi sur la gestion d'une prod avec des vrais producteurs et avec un artiste qui nous confie son travail et qui souvent ne sait même pas ce qu'est la 3d. Du coup je me sens parait pour l'avenir... et pour mon film de fin d'étude
J'espère que ça continuera les autres années. Il faut juste que les étudiants restent sur leurs gardes et qu'ils négocient si ça ne leur va pas! C'est ce qu'on a fait. Mais, finalement c'est aussi ça l'apprentissage .

d'autres avis?

Perso, j'ai découvert la collection, par RUBIKA, visible en partie ici :
http://www.babettedesign.com/portfolio/index.php?/animation/rubika--extrait/
que j'aime beaucoup !

vous découvrirez via ce lien le travail de Guillaume (le DA invité du projet), avec qui on vient de terminer un clip.
non seulement, un mec extra... mais, un talent fous sur le pixel !
c'est lui notamment qui avait réalisé la pub de l'anpe en pixels !

bonne visite...

Enak a écrit:Et on sait où l'argent va à la fin de chaque année.

ravi de lire qu'il commence à y avoir clairement de l'argent, ce qui permettra peut etre un jour, de dégager un petit budget pour la musique .

sinon, si l'inventeur est le film dans lequel une sorte de WC.Field passe commande à un petit monsieur d'une machine à faire de l'argent, alors, j'ai beaucoup aimé ce film .
cela dit, Rubika est tres bien aussi.

Brmm... je remets trois sous dans la machine pour indiquer que Rubika, un des films du Laboratoire, a obtenu le prix du meilleur court métrage catégorie film professionnel à Anima (en plus du prix du public), ce qui ne manquera pas de faire grincer quelques molaires. Notons au passage sans forcément qu'il y ait de lien ni même minimiser les qualités du film, que la responsable des courts métrages de Canal +, coproductrice du programme, était un des trois membre du jury.

Le palmarès sur leur site
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c

cé a écrit:Brmm... je remets trois sous dans la machine pour indiquer que Rubika, un des films du Laboratoire, a obtenu le prix du meilleur court métrage catégorie film professionnel à Anima (en plus du prix du public), ce qui ne manquera pas de faire grincer quelques molaires. Notons au passage sans forcément qu'il y ait de lien ni même minimiser les qualités du film, que la responsable des courts métrages de Canal +, coproductrice du programme, était un des trois membre du jury.

Le palmarès sur leur site
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c

Arg!.. en voilà de la news qui tue.
Le lien est évident entre la responsable des Programmes Courts de Canal et le labo d'images puisqu'elle le finance en partie. CQFD.
Que le Festival laisse faire est un autre problème.
Je reste sans voix. mais plus rien ne me surprend plus vraiment.

cé a écrit:Notons au passage sans forcément qu'il y ait de lien ni même minimiser les qualités du film, que la responsable des courts métrages de Canal +, coproductrice du programme, était un des trois membre du jury.

Le noter c'est déjà un peu exprimer ses doutes non ?

C'est une lecture faisable par tous, je me contente de pointer le fait. Je trouve dommage que ça fiche un soupçon de favoritisme sur ce film qui est effectivement très réussi d'autant que je suis intimement persuadé que si favoritisme il y a il n'était pas forcément conscient, je vois mal la productrice faire du Lobbying. Le problème de la catégorie dans lequel le film est élu donne un éclairage supplémentaire à la problématique.
Mais je m'en veux de l'avoir relevé, on va encore dire que Fous d'Anim fous surtout le brin, qu'on est des grognons aigris et des jaloux.. Tiens... je vais faire un label

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c

D"autant plus que Canal, comme Arte, produit tellement de films - dont tellement de primés - qu'un prix de plus à anima, elle s'en tape certainement.

bon katchouda attend toi à voir débarquer des petits frenchies à Kyoto d'ici peu
Le gouvernement francais engage ses ressortissants à quittez Tokyo en direction de kyoto(tant que les vents son favorable) avant de se recevoir un bon petit nuage irradié sur la capitale...

par contre il ne remet pas du tout en cause le nucléaire en france qui pour lui est sûr

Allez hop.. voila le label. A utiliser en cas de besoin par tout un chacun.




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c

J'aime beaucoup!

Faudrait le rajouter dans la fenêtre des smileys ^^

cé a écrit:C'est une lecture faisable par tous, je me contente de pointer le fait. Je trouve dommage que ça fiche un soupçon de favoritisme sur ce film qui est effectivement très réussi d'autant que je suis intimement persuadé que si favoritisme il y a il n'était pas forcément conscient, je vois mal la productrice faire du Lobbying. Le problème de la catégorie dans lequel le film est élu donne un éclairage supplémentaire à la problématique.
Mais je m'en veux de l'avoir relevé, on va encore dire que Fous d'Anim fous surtout le brin, qu'on est des grognons aigris et des jaloux.. Tiens... je vais faire un label

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Absolument.
Mais je crois avoir été mal compris... Je ne dis pas que P. Faure a favorisé le film. Ce n'est pas du tout son genre. Je confirmais juste son lien avec le projet.
Le reste concernait le soucis des catégories qui m'énerve un peu.

Mais, très franchement, il n'y a aucune aigreur dans mes propos.
Que je sois un poil grognon, je l'admet... (même si m'arrache la gueuele de le reconnaître)
alors file moi le label qu'on en finisse!...
Raaahhh!

en même temps, qui n'a jamais favorisé le film d'un copain, en étant jury d'un festival lui jette la première pellicule.

pour ma part, ça fait partie du jeu.
un jury juge avec ses propres convictions... et en l'espèce, si Canal+ finance un film c'est qu'il y trouve un propos intéressant... le récompenser reste logique par rapport à ça.

je pense que toute personne qui s'expose (envoyer un film en festival) doit connaitre ces règles... que ce ne sont pas (toujours) les meilleurs films qui gagnent !
éh oué, comme dans la vraie vie... finalement !

c'est super de le mentionner.
et c'est important d'y veiller, pour rendre les jurés encore plus vigilants.
après, je ne trouve pas matière à polémiquer plus que ça.

Je suis d'accord, le sujet concernant le prix C+ ne prête pas à polémique.

Pierroh a écrit:en même temps, qui n'a jamais favorisé le film d'un copain, en étant jury d'un festival lui jette la première pellicule.
pour ma part, ça fait partie du jeu.

En revanche là, je ne suis pas d'accord mon ami Pierroh.
Je n'ai pour ma part jamais favorisé les copains que ce soit pour une sélection, pour un prix ou pour l'obtention d'une bourse.
Je ne fonctionne jamais dans l'affectif dans ces cas, c'est même le contraire. Vous êtes prévenu.
Et grâce à ça, je peux fustiger sans retenue les adeptes de ce genre de pratiques...

muiye a écrit:

Pierroh a écrit:en même temps, qui n'a jamais favorisé le film d'un copain, en étant jury d'un festival lui jette la première pellicule.
pour ma part, ça fait partie du jeu.

En revanche là, je ne suis pas d'accord mon ami Pierroh.
Je n'ai pour ma part jamais favorisé les copains que ce soit pour une sélection, pour un prix ou pour l'obtention d'une bourse.
Je ne fonctionne jamais dans l'affectif dans ces cas

Sans fonctionner à l'affectif, et sans employer le mot "favoriser". Quant tu juges le travail d'un ami, la connaissance que tu as de qui il/elle est et surtout de ses intentions dans un projet qu'il peut avoir t'influence forcément (que ce soit dans le positif ou dans le négatif d'ailleurs). Il me parait impossible d'être neutre (certains ont fait croire ça dans le cours de l'Histoire mais euh ben ...)

zewebanim a écrit:

muiye a écrit:

Pierroh a écrit:en même temps, qui n'a jamais favorisé le film d'un copain, en étant jury d'un festival lui jette la première pellicule.
pour ma part, ça fait partie du jeu.

En revanche là, je ne suis pas d'accord mon ami Pierroh.
Je n'ai pour ma part jamais favorisé les copains que ce soit pour une sélection, pour un prix ou pour l'obtention d'une bourse.
Je ne fonctionne jamais dans l'affectif dans ces cas

Sans fonctionner à l'affectif, et sans employer le mot "favoriser". Quant tu juges le travail d'un ami, la connaissance que tu as de qui il/elle est et surtout de ses intentions dans un projet qu'il peut avoir t'influence forcément (que ce soit dans le positif ou dans le négatif d'ailleurs). Il me parait impossible d'être neutre (certains ont fait croire ça dans le cours de l'Histoire mais euh ben ...)

en effet.
on sait que ça se joue souvent à peu de choses, et qu'à qualité égale... on privilégiera les films qu'on connait.
c'est humain...
et je me suis aperçu ça malgré moi.
en faisant entendre la voix des projets de copains qui méritaient au moins qu'on en parle.

après dans un jury, on est plusieurs et ça ne fait pas tout.
après, faut-il encore avoir la possibilité de discuter !

cé a écrit:Allez hop.. voila le label. A utiliser en cas de besoin par tout un chacun.




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c

yeah !

En ce qui me concerne j'ai tendance à faire comme Muiye, avec le syndrome "20e de cavalerie" pour ceux qui connaissent ce classique de la littérature.



Parce que si on suit ce genre de logique, les festivals et sélections ne deviendraient que des rassemblements consanguins et complices, une réunion de famille à base de donnant donnant et de renvois d'ascenseurs. Certes on n'est jamais neutre mais dans le cas d'une connaissance, le plus simple est de s'effacer, c'est même l'intérêt de panacher les provenances des jurés. Encore faut-il que ça soit clair dès le départ.

cé a écrit:Certes on n'est jamais neutre mais dans le cas d'une connaissance, le plus simple est de s'effacer, c'est même l'intérêt de panacher les provenances des jurés. Encore faut-il que ça soit clair dès le départ.

c'est à chaque festival d'y veiller on est d'accord !
car, il est difficile d'être totalement objectif dans des métiers où le subjectif est roi.
où on s'expose au gout et aux couleurs sujet aux critiques de chacun !

Pierroh a écrit:en même temps, qui n'a jamais favorisé le film d'un copain, en étant jury d'un festival lui jette la première pellicule.

pour ma part, ça fait partie du jeu.
un jury juge avec ses propres convictions... et en l'espèce, si Canal+ finance un film c'est qu'il y trouve un propos intéressant... le récompenser reste logique par rapport à ça...

Favoriser le film d'un copain dans un jury!...
La logique est effectivement de s'effacer ou du moins de rester objectif. Ça s'appelle de la déontologie, ce qui revient à respecter et faire respecter une éthique. C'est la moindre des choses quand on te donne la responsabilité de faire partie d'un jury. Et j'ai pas mal de pellicule à jeter s'il s'agit de ça...
Le contraire s'appelle du copinage. Et contrairement à ce que tu a l'air de penser, ce genre de favoritisme n'est, heureusement, pas si courant que ça.

Les propos de mulye sont plutôt rassurants, logiques, et je partage tout à fait son point de vue intègre et très clair.