Salut, je viens de regarder aussi,
Je ne sais pas trop quoi en penser de ce film...
Je vois bien aussi la dimension parodique par rapport à coca et à ses campagnes de pubs ; après quelques recherches, je suis tombé sur cette vieille illustration de la marque, qui ne fait vraisemblablement donc avec ses "nouvelles" pubs qu'un recyclage de vieilles illustrations qui ont jadis fait recette ; sauf qu'on est plus en 1930, que la banquise fond, et que les ours crèvent vraiment ...(ils essayent en ce moment de renverser la vapeur en s'associant avec wwf pour vendre leur canettes au nom de l'écologie et le pire c'est que ça doit marcher). Quel cynisme !
Dans ces pubs, vieilles ou récentes, c'est clair, c'est la représentation de la famille américaine bienheureuse qui se retrouve unie autour de la boisson gazeuse, sinon grâce à elle (la bouteille est souvent représentée de manière centrale graphiquement dans leurs pubs, comme le Graal dans certaines illustrations au moyen âge où bien dans la cène...) Et justement, c'est ce que j'ai trouvé bien vu dans le film.
Le Coca est central au niveau du scénario. Les ours sont drogués, avec une addiction forte, avec tous les maux que ça entraîne : surpoids, diabète...jusqu'à la gangrène.
Il représente ainsi l'inverse de la famille consumériste bienheureuse, une famille malade et dépendante.
Je me suis dit, en plus de la parodie, il doit y avoir encore une autre lecture...s'il montre les ours malades comme le sont les hommes diabétiques, il montre aussi comment sont les vrais ours polaires à l'heure actuelle, malades à cause de la fonte des glaces et de la pollution...
(je me relis et essaye de corriger, car ce que j'ai écrit n'est pas très clair) Mais la fin vient contredire cette supposition, ce qui est vraiment décevant.
Elle gâche le film car l'auteur centre finalement uniquement le scénario autour du diabète des humains et c'est tout. Ca me gène comme vous...
Ce geste désinvolte qui pourrait passer comme un message pour dire "stop au sucre" mais aussi "stop au consumérisme", se retourne contre lui : le liquide est bel et bien jeté dans leur propre écosystème qui comme suki le dit si bien fait penser à une marée noire, ce qui revient à dire : "Ne buvez plus de coca, jetez le n'importe où, sauf dans votre ventre".
On peut conclure que l'auteur a de la compassion pour les diabétiques mais pas pour les vrais vrais ours polaires
ou alors il n'a pas bien réfléchi au sujet...enfin, je sais pas...
Comme zac, je pense que le sujet est assez grave pour qu'on minimise l'impact des hommes sur ces pauvres bêtes qui meurent à cause de nous.
J'ai l'impression que l'auteur rejoint ce faisant le cynisme de Coca cola, à moins qu'il ne se soit pas rendu compte de ce qu'il faisait ; pour moi aussi cette fin est loupée...