Synesthésie

[Marinello]

Bonjour,

Je viens de finir mon film de fin de 2e année a l'EMCA ci-dessous.

-> Voilà le LIEN <-
(désolée j'ai pas réussi à encoder la vidéo directement dans le message)


Pour info j'ai pris l'initiative de proposer une collaboration aux étudiants de l'école documentaire Creadoc a Angouleme.
L'idée de départ vient de moi, et ensuite nous avons préparé le sujet, les interviews, le film, le montage ensemble.
J'ai travaillé seule sur l'animation et les images par contre.
Le projet s'est fait en environ 3 mois.

J'attend avec impatience vos avis, j'espere qu'il ne vous laissera pas indifférent

[cé]

Bidip.

Réaction lointaine mais des fois c'est comme ça
J'ai suivi le lien de ton commentaire sur le film sur l"Autobiographie d'un menteur" sur zewebanim pour dériver sur ton blog et revoir ce que j'ai vu passer ici.
Je commente donc.
Je trouve qu'il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce film, le thème, des séquences d'animation abstraites qui sont souvent très chouettes, avec des fulgurances qui fonctionnent superbement avec la musique et le son.
Après je suis nettement moins fan des séquences vidéo truquées qui ne me semblent pas s'inscrire efficacement dans la narration, ça fait bouche trou même si ce que dit le garçon est intéressant - en tout cas nécessaire à la compréhension du film.
Bon.. et puis y'a la typo aussi...

Donc couçi couça en ce qui me concerne, l'ensemble se laisse voir, mais en tous cas je trouve très encourageante la pugnacité dont tu as dû faire preuve pour la réalisation d'un film si complet et si long dans ce cursus, surtout si c'est comme tu l'écris une initiative personnelle.

En tous cas merci pour le lien et le rappel de ce qu'est la synesthésie. (marrant.. j'aurai écrit "cinésthésie")

+
c

[cé]

Je remets le film tiens...

[Marinello]

Merci Cé pour l'encodage, et surtout ton commentaire !
Alors pour répondre, effectivement les parties abstraites sont celles sur lesquelles je me suis le plus éclatée.
La vidéo a été une solution facile pour coller sur le discours sans avoir à animer ou "rotoscoper", ce qui représentait pour moi un gain de temps.
J'ai essayé de la traiter avec des textures, des effets de lignes/contours pour faire une transition avec les parties dessinées, mais bon, c'est pas parfait.
Mais en tout cas merci pour la critique, ça me fait bien plaisir

[Gaetan le Hobbit]

Je suis du même avis que Cé, je trouve le film intéressant, assez original, mais la séquence vidéo truquée et la typo plombe un petit peu le film. Peut être que juste filmer sobre ment aurait suffit...

Sinon, j'ai déjà entendu parler de ça, dans un science et vie j'ai lu que la majorité quasi absolue de gens associez les sons grave à un rond et les sons aigus à un triangle. Et je connais aussi quelques films qui explorent les voies de la musique visuelle, y'a les trucs de Michel gagné (qui a fait les goûts dans ratatouille) :



mais je préfère ce qu'à fait Takuya Hosogane avec Vanishing Point :



y'en a d'autres mais je les ai pas en tête, je vais essayer de les retrouver...

[musecyan]

ben moi je dirais que le précurseur en la matière c'est Norman Mc Laren

c'est le premier répesenter visuellement des sons sur ses films et à dessiner les sons directement sur la piste sonores de la bobine de ses films.Il s'est même crée un agenda de dessins pour obtenir tel ou tel son
ca se base sur l'electronique et la visualisation des ondes sonores (par exemple avec un oscilloscope)

Compagnon de vie du directeur de la section française de l'ONF, Guy Glover, son œuvre s'est développée au sein du bouillonnement culturel et politique du cinéma québécois d'alors. Certains de ses films se feront d'ailleurs en français.

Il a expérimenté de nombreuses techniques : grattage de pellicule, peinture sur pellicule, et même peinture du son sur pellicule, pixilation, prise de vue réelle, stop motion, dessin animé.

Norman McLaren s'est notamment inspiré des techniques de superposition de personnage sur un décor d'Emile Courtet, dans ses techniques de grattage de pellicule, comme dans Love on the Wing par exemple.

D'une créativité débordante, McLaren expérimente constamment, à la manière de l'artiste visuel dans son studio. Il utilise les mêmes images de départ dans ses 2 films Lignes horizontales et Lignes verticales.

Il innove également dans la création du son, dessinant directement la piste sonore optique de ses films. Il se crée un système de repères, établissant des correspondances entre espaces des traits et notes de musiques, auquel il ajoute des masques afin de créer des ondes sonores simples ou plus complexes. On voit son travail à ce niveau dans À la Pointe de la Plume. Mais ce travail sur le son va plus loin: Mc Laren a toujours recherché une symbiose entre son et image. L'image danse sur la musique de la bande sonore. On peut dire que McLaren a dessiné pour nous aider à entendre et composé de la musique pour nous aider à voir. L'œil voit ce que l'oreille entend et réciproquement. Ainsi, en définitive, l'œil entend, l'oreille voit. Ceci est d'ailleurs le titre d'un film de McLaren dans lequel il réalise, à partir d'un piano, non seulement le son du film mais aussi l'image.

Il travaillait au sein de l'Office national du film du Canada.

un très bon reportage qui explique son travail


je vous laisse acheter le DVD de tout ces films vraiment tres interessant